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Crónica e imágenes: «The 20/20 Experience» World Tour en París, 26 de abr.

La noche del sábado 26 de abril en el Stade de France, a las afueras de París, a pesar de la lluvia, el frío y la barrera del idioma, más de 60.000 personas bailamos y cantamos cada una de las canciones a ritmo de Justin Timberlake con intensidad, vitalidad y corazón…

Tanto que hicimos que el cantante y su banda, The Tennessee Kids, «bailáramos y cantáramos con más fuerza de la que lo habíamos hecho antes». Siendo uno de los «mejores conciertos que jamás hayamos hecho… y cada uno de los momentos lo sentimos así».

Además, el cantante se atrevió a dirigirse al público en el idioma local: «Voy a hablar en francés con vosotros esta noche; ¡pero!, pero… ¡mi francés es una mierda!».

Justin Timberlake au Stade de France: de la pluie et du show

Le Figaro — Pour son retour en France après sept ans d’absence, Justin Timberlake avait un challenge: mettre l’immense stade parisien en feu. Au vu de la foule en délire, le pari est réussi.

Le Stade de France. Peu d’artistes s’y frottent, et ceux qui tentent l’expérience doivent essayer de faire le show à tout prix. Le pari est de taille: faire oublier le peu de visibilité de la scène, le son loin d’être parfait et une ambiance qui peut passer du feu au plat total. Et, dans le cas de Timberlake, la pluie battante qui a accompagné la première partie de son concert.
Quand on pénètre le Stade de France, un DJ met l’ambiance, passant du rap US et le tube de Pharrell Williams, Happy, pour chauffer la foule. En l’entendant, le public se met à danser imméditament: les fans sont prêts. Timberlake, impeccable dans son costume, les cheveux gominés, arrive après un compte à rebours, clin d’oeil à son 20/20 Experience. Pusher Love Girl met en feu le public du Stade de France, et une nuée de smartphone éclairent la foule. Dans les gradins, les fans s’empressent de se prendre en selfie devant leur star.
Pour la première partie de son show, Timberlake s’impose en showman charismatique, enchaînant les tubes (Rock Your Body, Cry Me a River), oscillant entre le r’n’b qui a fait son succès et quelques clins d’oeil aux racines du genre, du blues aux productions de la Motown. Son big band, les onze musiciens des Tennessee Kids et ses choristes de talent, lui offrent un back up puissant. Même si l’ampleur du Stade de France ne rend pas hommages à leurs riffs et à leurs solos de saxophone.

Lasers, smartphones et Elvis

L’entracte, ou le froid, éteignent quelque peu le public et un temps mort s’installe au milieu du concert. Mais Justin n’a pas dit son dernier mot. Il a gardé en réserve quelques surprises: des jeux de lasers, une scène amovible sur laquelle il embarque trois choristes, des tubes (SexyBack, Suit&Tie, Senorita) et une panoplie de chorégraphies parfaitement maîtrisées. Sans oublier quelques mots doux pour son public, qu’il n’oublie jamais et à qui il adresse le nombre de clins d’oeils nécessaires. En parfait showman, il serre des mains, boit à la santé de ses fans et leur adresse un «I love you Paris-France», accompagné d’un cœur esquissé avec ses doigts. Il s’essaie même au français, s’excusant d’avance de son niveau «de merde».

Ne se refusant rien pour sa tournée gigantesque, le chanteur fait aussi quelques escapades hors de son registre habituel, notamment pour reprendre Michael Jackson (Human Nature) ou le standard d’Elvis Presley Heartbreak Hotel. Une façon de rappeler qu’il n’était qu’un kid de Memphis, avant de jouer devant un public de 50 000 fans. Et qu’il pourrait aussi bien se produire dans un bar au fin fond du Tennessee. Au lieu de ça, c’est une horde de français qui tendent leur smartphone en l’air pour capter le moindre de ses mouvements. Samedi soir, à Paris comme chez lui, Timberlake a officiellement déclaré la saison des concerts au Stade de France ouverte.

Justin Timberlake en patron au Stade de France

Metro — C’EST VU – Ce samedi 26 avril, Justin Timberlake a retourné un Stade de France tout acquis à sa cause durant près de 2h30. Une véritable performance!

«Mon français est la merde. Je vous aime». En une phrase, Justin Timberlake s’est mis tous les spectateurs du Stade de France dans la poche. Devant 50.000 personnes, le chanteur a offert un show grandiose. Pendant près de 2h30, le kid de Memphis a enchainé les tubes «My Love «, «Rock your body», «Cry me a river», «Let the groove get in» ou encore «Holy Grail», s’accordant entre les morceaux quelques petites phrases, tantôt en français, tantôt en anglais.

Lorsque Justin Timberlake entre sur scène, aux alentours de 21h, le smoking trois-pièces est parfaitement taillé, la chemise est immaculé, et le noeud papillon en place. On se dit que l’homme a fait les choses en grand. Petits déhanchés, voix de fausset haut perchée, Justin, c’est la classe incarnée. «Il est énervant, il a tout pour lui», pouvait-on entendre de la bouche des spectateurs masculins lors de la pause de quelques minutes en plein milieu du concert.

Un show grandiose!

Et c’est vrai que l’homme a de quoi énerver: maniant chant et danse à merveille, baladant ses doigts aussi agilement sur un piano que sur les cordes de sa guitare, Justin est probablement l’un des rares à ne pas utiliser de playback. Sous une pluie battante, il s’est même accordé quelques notes de «singing in the rain», tout sourire. Lorsque la scène mobile s’avance au dessus du public durant «Let the groove get in», le Stade de France s’enflamme. Les déhanchés saccadés du chanteur n’y étaient sans doute pas étrangers. Sous les cris hystériques du public, le chanteur, ses choristes et ses danseurs font le show.

Après avoir joué ses plus gros tubes avec ses potes des Tennessee Kids, Justin a rendu hommage à ses idoles de toujours: Elvis Presley et Michael Jackson. Au trois quart du concert, Justin s’est emparé de sa guitare pour chanter «Heartbreak hotel» et «Human Nature» avant de conclure son show avec une version hystérique de «Sexy Back» et la délicieuse bluette «Mirrors». Justin Timberlake est un grand.

Si vous avez raté le concert, voici ce que donne Justin Timberlake sur scène. C’est cadeau!

On y était: Justin Timberlake au Stade de France

Les Inrocks — Après sept ans d’absence, Justin Timberlake signe son retour en France avec un concert de près de deux heures trente: 50 000 personnes au top pour écouter ses tubes, de «Rock Your Body» à «Suit and Tie». On y était, on vous raconte.

C’est l’agitation autour du Stade de France: baraques à frites, musique à fond et couples qui se prennent en photo. C’est un grand soir, celui du retour en France d’un des maître de la pop et du R’n’B mondial, sur lequel tout le monde a dansé, et qui n’avait pas donné de concert en France depuis son Bercy en 2007. Le temps pour le public de faire quelques olas réglementaires et c’est à 21h que Justin Timberlake se présente sur scène, en costume et nœud papillon: une très grande classe qui tranche avec l’absence de swag du public. Risque de pluie oblige, les gens ont laissé leur tenue de soirée au placard.

Justin ouvre sur Pusha Love Girl, chanson de crooner tirée du premier volume de son dernier album 20/20 Experience, et on distingue maintenant l’impressionnante formation qui l’accompagne au fur et à mesure que le jeu de lumière découvre la scène. Ce sont une demi-douzaine de choristes, une section cuivre, une batterie, un percussionniste, et plusieurs guitaristes qui composent un groupe qui se révèle solide tout au long de la performance. Et c’est une version plus musclée, instrumentale et grandiose de Rock Your Body qui suit avec un Justin tout en déhanchés et coups de reins dans le vide. Vous avez dit sexy ?

Accompagné d’une dizaine de danseurs, Justin nous rappelle qu’il est aussi le patron dans ce domaine, et entre ses couplets il enchaîne les pas de danse et les mouvements millimétrés. Depuis les gradins, on suit les détails grâce aux écrans géants, en bord de scène et au milieu du Stade, ils nous donnent des vues d’ensembles et des plans serrés de JT. On remercie le réalisateur de s’attarder longuement sur des plans larges: les chorégraphies sont impeccables. 21h35: il tombe depuis dix minutes une petite pluie fine. Justin regarde le public et chantonne Singin’ in The Rain avec le sourire puis se met à parler en français. Autour de nous, c’est l’émoi et le Stade se met à hurler: son «Je vous aime!» bien balancé a dû provoquer quelques évanouissements.

La première partie du concert — une heure environ — est placée sous le signe du Rat Pack (Frank Sinatra, Dean Martin…): orchestration grandiose, rythme blues, accent rock et voix R’n’B’. On entend Summer Love, TKO dans des versions rallongées, l’incroyable Cry Me A River et son duo avec Jay Z, Holy Grail (Justin reprend même Nirvana sur un couplet). Moment magique ensuite, JT demande à tout le public d’allumer son téléphone et c’est le Stade de France en entier qui est éclairé à la lumière de nos mobiles. A 22 h et sur ces notes heureuses, on nous annonce une pause de dix minutes. Étrange, comme son retour sur scène, avec une guitare folk en main, façon Inside Llewyn Davis, le film des frères Coen dans lequel il a un rôle.

C’est avec une chanson folk/rock qu’il reprend son concert. Elle laisse le public un peu dubitatif: est-ce qu’il va nous jouer de la guitare jusqu’à la fin ? Justin y va d’un «I Love You» accompagné d’un cœur avec les doigts et se reprend: «Bounce, Paris, Bounce!» sur un rythme de trap music saccadé. Plus éclectique, cette seconde partie est aussi plus longue: une heure et trente minutes de Timberlake au sommet de sa forme, qui danse sans arrêt et fait le show pour le public parisien. Il est à l’aise dans tous les styles, joue du piano, reprend sa guitare, pousse la voix sur du rythm and blues et rappe même un peu. Côté reprise on est servi: Human Nature de Michael Jackson, et Heartbreak Hotel d’Elvis Presley (pourquoi pas ?). À la fin, on entend même un peu du Jungle Boogie de Kool and The Gang.

Moment phare du concert, une plateforme s’avance au-dessus de la foule et amène Justin et quelques-uns de ses danseurs à quelques mètres à peine du public. Installation impressionnante, cette prouesse technique laisse le public sans voix. Take Back The Night ou What Goes Around… Comes Around nous emmènent loin et à 23h Justin revient sur scène pour une fin de concert explosive. On croit d’abord qu’il va conclure sur Suit and Tie, le tube de son dernier album, et c’est en fait sur une autre production de Timbaland qu’il nous quitte: SexyBack, gros carton de FutureSex/LoveSounds, son deuxième album sorti en 2006. Le public est en transe.

Après deux heures et trente minutes d’un spectacle époustouflant, le rescapé de l’époque des boys band (souvenez-vous, son groupe s’appelait ‘N’ Sync) nous remercie et disparaît dans la pénombre d’une scène maintenant éteinte. Il nous a délicatement rappelé que douze ans après son premier album solo (Justified, produit par Pharrell Williams), une absence de six ou sept ans, et un passage au cinéma, chez Fincher notamment, il était encore au sommet de l’entertainment musical. Et rappelons-le, Justin n’a que 33 ans…

Justin Timberlake au Stade de France: des retrouvailles à la hauteur après sept ans d’absence

RTL — Après son dernier passage à Paris en 2007, Justin Timberlake était de retour au Stade de France samedi 26 avril pour un show énergique de 2H30 très réussi.

Il lui a suffit d’un cœur avec les mains pour conquérir le Stade de France. Sept ans après son passage à Bercy, Justin Timberlake semble avoir retrouvé avec plaisir ses fans français.

«Si quelqu’un m’avait dit qu’un jour je chanterais au Stade de France, je lui aurais répondu ‘tu es un p***** de malade’. Je profite de ce passage à Paris pour vous dire que je vous aime», a déclaré le chanteur, esquissant le fameux geste d’amour avec ses doigts.

Il a reçu en retour — des hurlements bien sûr — mais également des centaines de «je t’aime aussi», lancés dans le vide par ses admiratrices.

Discothèque géante de 50.000 personnes

En véritable showman, Justin Timberlake a su mettre l’ambiance dès les premières notes de Pusher Love Girl (extrait de son album The 20/20 Experience). Pourtant, ce n’était pas gagné. L’absence d’une véritable première partie avait quelque peu engourdi le public.

L’enchaînement des tubes Rock Your Body, Futur Sex/Love Sounds et Like I Love You finit de balayer la torpeur ambiante. Le Stade de France devient alors une discothèque géante de 50.000 personnes, malgré la pluie battante. Le mauvais temps parisien inspire d’ailleurs l’artiste qui interprète Singin’ in the Rain a capella, hilare.

Sur scène, Justin Timberlake est accompagné de son «big band», les Tennessee Kids. Onze musiciens (de la flûte traversière au tuba en passant par les trompettes, piano, guitare etc.) et quatre choristes subliment les titres les plus pop du chanteur. My Love commence sur un air de ballade piano-voix pour se transformer en un puissant morceau rock sous les riffs des guitares.

Folles chorégraphies

Interprété en live, les titres de The 20/20 Experience révèlent tout leur potentiel tubesque. Le groove entraînant de Take Back the Night et Suit & Tie fait mouche.

Strawberry Bubblegum, Only When I Walk Away, That Girl s’avèrent pleines de saveurs soul et r&b accrocheuses. Mais rien ne vaut les bons vieux tubes du chanteur. Cry Me a River est un moment de communion totale avec le public.

Ses airs de crooner tiré à quatre épingles– cheveux gominés, costume trois-pièces et mocassins- ne l’empêchent pas d’exécuter les chorégraphies les plus folles, toujours le micro à la main et sans play-back.

A 33 ans, Justin Timberlake n’a rien perdu de son sens inné du déhanché. Accompagné de six danseurs, eux-aussi en costume, le chanteur tournoie, glisse sur le sol en moon-walk et esquisse ses inimitables mouvements saccadés. Le tout en rythme avec les percussions et les lumières que projette la scène au décor psychédélique.

Shot de tequila et hommage à Michael Jackson

Le show avait tout de même quelques ratés. A la moitié du concert, une partie de la scène s’avance sur la pelouse du stade de France. Justin Timberlake chante alors quatre titres au milieu de la foule, face à l’autre partie de la scène restée fixe, tournant le dos aux trois-quarts du public. De même, l’entracte de dix minutes au milieu du concert a légèrement fait retomber l’ambiance.

Sur scène, le chanteur rend hommage à ses mentors, Elvis Presley (Heartbreak Hotel) et Michael Jackson (Human Nature).

Après un shot de tequila à la santé du public, il interprète The Roof is on Fire, chanson de Rock Master Scott & The Dynamic Three au refrain mythique («The roof, the roof, the roof is on fire! We don’t need no water—Let the motherfucker burn! Burn, motherfucker, burn!»). Il termine avec le délirant Sexyback et Mirrors.

«On ne peut pas se séparer comme ça Justin!», lui crie une fan. Mais le chanteur a déjà quitté la scène.

Justin Timberlake: un sans-faute au Stade de France

Les Echos — Costume trois pièces, allure impeccable, c’est bien la silhouette de Justin Timberlake qui apparaît le 26 avril sur la scène du Stade de France. Un passage à Paris attendu puisque l’artiste ne s’était pas produit dans la capitale depuis sept ans. Entre temps, le chanteur est devenu acteur, s’illustrant dans des thrillers, des drames, des comédies, sans jamais perdre de vue sa première passion: la musique.

Avec cette tournée, Justin Timberlake s’offre un premier rôle de choix. Pour lui donner la réplique, les Tennessee Kids, un groupe de musiciens talentueux, déjà aperçu au Grammy en février dernier. Dès les premiers titres, «Pusher Love Girl» et l’imparable «Rock Your Body», Justin Timberlake suscite l’enthousiasme, en s’essayant même avec humour à quelques mots en français. Et si la météo n’est pas à son avantage – parapluies de rigueur – le chanteur réussit à réchauffer l’atmosphère, par une pirouette, en entonnant les premières notes de «Singing In The Rain». Le sourire au coin des lèvres, une bonne humeur affichée, Justin Timberlake entend bien offrir au public parisien une soirée musicale de qualité, portée par les morceaux «My Love», «Until The End Of Time» ou encore «LoveStoned», extrait de son deuxième album solo «FutureSex/LoveSound». Sur ce second disque, le chanteur s’essayait à des mélodies plus audacieuses que celle de son premier opus, avec l’aide toujours fidèle du producteur Timbaland. Pour «The 20/20 Experience», Justin Timberlake confie s’être senti plus libre en studio, avec des inspirations musicales variées, loin de son répertoire privilégié. Sa tournée en témoigne avec des interludes musicaux tantôt pop, rock, et blues.

Rien n’est laissé au hasard, avec des chorégraphies parfaitement étudiées. Si la scénographie, plutôt sobre, se serait prêtée davantage au Palais Omnisports de Paris-Bercy – actuellement fermé pour travaux – le chanteur est parvenu néanmoins à prendre ses marques au Stade de France. Un des moments forts du spectacle est son interprétation de «Cry Me A River», l’un des titres les plus attendus du public. Le morceau marque la fin de la première partie du concert, le chanteur s’offrant un entracte d’une dizaine de minutes – fait inhabituel pour les artistes de variétés. Le temps de changer de costume, Justin Timberlake reprend le cours de son show, jouant le crooner avec les chansons «Only When I Walk Away», «Tunnel Vision», et «Señorita», avant d’entonner une série de reprises réussies: «Heartbreak Hotel» d’Elvis Presley, «Human Nature» de Michael Jackson et «Jungle Boogie» de Kool & The Gang. Entre temps, il a quitté la scène principale du Stade de France pour se lover au milieu du public. Une guitare à la main, il interprète deux ballades: «Not A Bad Thing» et «What Goes Around».

La soirée se termine en beauté avec «Suit & Tie», «SexyBack» et l’incontournable «Mirrors». «A mes débuts dans la musique, jamais je n’aurais imaginé me produire ici, sur cette scène», confie alors le chanteur, révélé dans la troupe du Mickey Mouse Club, avant de faire ses premières armes avec le boys-band ´NSYNC. Une quinzaine d’années plus tard, Justin Timberlake n’a définitivement plus rien d’un novice.

Justin Timberlake en concert au Stade de France: le chanteur était-il à la hauteur de ses ambitions ?

Charts In France — Samedi soir, Justin Timberlake donnait un concert unique au Stade de France devant 50.000 personnes. Un défi de taille pour le chanteur qui a dû affronter de mauvaises conditions météorologiques, la taille imposante du lieu, et un public français surtout acquis à ses deux premiers albums. Et pourtant, il a mené le show d’une main de maître.

Singin in the rain ! C’est avec ces mots que le chanteur américain a fait oublier le mauvais temps samedi soir. Malgré la pluie qui s’est abattue sur l’arène de Saint-Denis pendant quelques minutes, les 50.000 personnes présentes n’ont pas regretté d’avoir fait le déplacement. Impeccable, vêtu d’un costume trois pièces, nœud papillon, cheveux parfaitement coiffés et gominés, Justin Timberlake arrive sur scène accueilli par une ovation du public toujours jeune mais plus mixte qu’à ses débuts. Certaines oreilles ne sont pas remises des cris de ses groupies lors du «Justified World Tour», sa première tournée passée par Paris Bercy en 2003. Vocalement au top, toujours en live, la prouesse scénique réside aussi dans ses talents de danseur. Chaque déplacement, chaque pas fait l’objet d’une chorégraphie millimétrée exceptionnelle, relevant parfois quasiment d’une performance de comédie musicale. Pour couronner le tout, JT, artiste complet, joue aussi de la guitare et du piano et n’est jamais avare de petits mots dans la langue de Molière: «J’aimerais parler en français avec vous ce soir mais mon français est la merde» lance-t-il timidement. La foule est conquise.

Un répertoire exceptionnellement bien mis en valeur

Cela faisait sept ans, depuis l’époque de son album «FutureSex/LoveSounds», débordant de tubes, que le public français n’avait pas vu de près cette popstar considérée comme l’une des plus excitantes de sa génération. S’il est revenu l’année dernière avec le double album «The 20/20 Experience», dont le premier volume a cartonné aux Etats-Unis, aucun titre de ce projet n’a véritablement passionné les Français, à part peut-être «Mirrors». Pourtant, grâce à une setlist intelligemment établie, faisant alterner tubes de ses débuts, hits planétaires du deuxième album et les derniers morceaux, Justin a tenu en haleine le public pendant plus de deux heures. Parmi la trentaine de morceaux quasiment tous interprétés en intégralité, et non sous forme de courts extraits comme c’est parfois le cas, on retiendra une version acoustique de «What Goes Around Comes Around», son tube «Cry Me a River» avec une intro sur «Holy Grail» de Jay-Z et un final électrique qui mettra tout le monde en émoi. La foule est en délire sur le toujours populaire «SexyBack» et justice est faite à «Let The Groove Get in», le meilleur titre de l’ère «20/20», qui n’a pourtant pas fait l’objet d’une exploitation en single. Deux reprises, qui n’ont pas été choisies au hasard, ont été interprétées pendant le concert: «Human Nature» de Michael Jackson et «Heartbreak Hotel» de Elvis Presley. Une manière de rendre hommage à deux monstres sacrés de la culture populaire américaine.

Un chanteur, un danseur, un musicien

Malgré l’immensité du stade, Justin ne s’est pas fait «bouffer» par le lieu, comme c’est parfois le cas au Stade de France. Grâce à ses talents de showman, il arpente la scène de long en large avec ses danseurs. Le show repose non pas sur Timberlake lui-même, mais sur le groupe, JT and the Tenessee Kids, comme le chanteur le précise à plusieurs reprises, composé d’une vingtaine de musiciens, de chanteurs et choristes. L’idée de miser sur cette notion de troupe est astucieuse: le résultat paraît plus chaleureux, avec beaucoup d’instruments, le concert n’est jamais monotone, l’espace sur cette grande scène est bien occupé et Justin parvient à nous emmener danser sur sa musique folk et R&B, prouvant être bien plus qu’une simple popstar.

Malgré un dispositif exceptionnel lui permettant de survoler la foule et de rester le temps de quelques chansons au milieu de la fosse, on regrettera de ne pas avoir pu profiter davantage d’un tel spectacle. Conçu pour des salles, le concert n’était pas vraiment adapté à un stade. Si la fosse était un dancefloor survolté à ciel ouvert, le public assis en tribune, même bien placé, ne voyait pas grand-chose. Malgré cette distance, tous les spectateurs présents dans l’arène auront sans doute été touchés par la générosité, la classe et le professionnalisme du crooner, âgé de seulement 33 ans, au talent incontestable. Le concert se terminera sur «Mirrors» avec un Justin très ému qui déclarera, avant de faire un cœur avec les doigts: «Si on m’avait dit quand j’étais petit garçon qu’un jour j’aurais joué au Stade de France à Paris, j’aurais répondu»tu es taré!«. J’en profite pour vous dire que je vous aime». Nous aussi.

Justin Timberlake a conquis Paris

Le Parisien — Stade de France (Seine-Saint- Denis), 23 h 30. «Vous êtes prêt Paris?» Malgré une température très fraîche, des nuages menaçants et de la pluie, Justin Timberlake a débarqué hier soir dans l’arène du Stade de France pour la première fois de sa carrière. Près de 50 000 personnes, en majorité des ados, étaient présentes pour assister à ce concert unique.

La star américaine n’avait plus mis les pieds dans l’Hexagone depuis 2007, année où il avait donné deux concerts remarqués, à Paris-Bercy, pour défendre son album «FutureSex/LoveSounds» (2006). Depuis, le chanteur est resté éloigné des studios d’enregistrement, consacrant son temps à sa carrière cinématographique.

Cette fois, le chanteur, marié à l’actrice Jessica Biel, avait donc décidé de s’attaquer à plus grand, alors que le POPB est fermé pour travaux. Et il lui a fallu une bonne vingtaine de minutes pour réchauffer le public, lorsque avec humour, il a déclaré: «Mon français, c’est de la merde! Je vous aime!», suivi des premières paroles de «Singing in the Rain».

Il a alors enchaîné ses tubes, «Rock Your Body», «Future Sex/Love Sound», «My Love», et surtout une formidable version de «Cry Me a River».

Sur une scène presque trop grande pour lui mais sur laquelle il s’est révélé très à l’aise, il s’en est donné à coeur joie, chantant et dansant comme si on était à Broadway. On était à la limite de la comédie musicale et le public applaudissait à tout rompre.

Il mêle air du temps et références aux crooners

Son show nickel chrome met en avant ses qualités de chanteur mais aussi celles de danseur hors pair. Le charme de l’Américain tient aussi dans sa capacité à mêler l’air du temps (le R’n’B et le hip-hop, à travers ses collaborations avec Jay-Z par exemple, l’héritage de Michael Jackson revendiqué par toute la jeune génération…) et les références à l’âge d’or des crooners.

Habillé en smoking, les cheveux impeccablement gominés, entouré d’un big band ou assis derrière un piano crème, il multiplie les clins d’oeil au Rat Pack de Frank Sinatra et Dean Martin. Après une heure, Justin Timberlake s’arrêtait un petit quart d’heure avant de reprendre de plus belle, avec des morceaux tels que «Heartbreak Hotel» d’Elvis Presley, une version très sensuelle du «Human Nature» de Jackson, «What Goes Around… Comes Around», «Take Back the Night». Il était alors 23 h 30 et après une trentaine de chansons, Justin quittait la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Incontestablement, il a conquis le public parisien.

Justin Timberlake bariole le ciel de Saint-Denis

Le Monde — «Regarde, un arc-en-ciel, c’est un signe !», s’écrie une jeune fille en pointant le firmament, avant de rejoindre la foule qui s’amasse aux abords du Stade de France. En ce samedi 26 avril humide et nuageux, Justin Timberlake ouvre la saison des concerts organisés dans l’antre francilien. Si toutes les couleurs de peau s’unissent en harmonie, les adolescentes forment, sans surprise, l’essentiel du bataillon. A tel point que la sécurité n’a pas prévu assez de vigiles féminines pour fouiller leurs corps impatients, tandis que les garçons passent, eux, les portiques d’entrée les mains dans les poches.

CARGAISON DE «DOMAC»

Certaines spectatrices ont poussé la vénération jusqu’à venir avec leur cargaison de «DoMac» — elles sont de celles qui savent que la firme du clown Ronald a emprunté son slogan, «I’m Lovin’ It», au répertoire du beau Justin. A 21 heures pile, cependant, la saveur de leur sandwich n’est plus qu’un fade et lointain souvenir en comparaison du trouble que procure l’entrée en scène de l’idole. Il y a des cris, des râles, quelques sanglots.

Un compte à rebours fait durer le suspense ; l’ombre de «JT» apparaît sur l’immense décor alvéolé ; il accroche son bouton de manchette, dépoussière sa veste, puis pénètre enfin dans l’arène, remplie aux trois quarts. Pusher Love Girl, le premier titre, donne le ton : ce soir, l’Américain, impeccable en costard-nœud pap’, aura le falsetto alerte, et le groove généreux. Avec la même prodigalité, il dispense ses attentions à la foule et à la vingtaine de musiciens qui l’accompagne — des choristes très en voix, pour la plupart.

SLASHS EN RAFALES

Timberlake aime strier ses disques de slashs en rafales (FutureSex/LoveSounds, en 2006 ; The 20/20 Experience, en 2013) ; en concert, cela donne un show ultra-saccadé, avec chorégraphies heurtées, jeux de lumières cinétiques, scène mouvante, séquences dépouillées et moments de grande bouillie sonore.

Sur l’écran géant, des images de rouages défilent : le temps, voilà la grande affaire de «Justin Time», comme le surnomment certains. A 33 ans, le ludion a déjà deux décennies de show business dans les gencives. Avant de convoler en solo, en 2002, sous le patronage des producteurs Pharrell Williams et Timbaland, il a fait ses armes dans le boys band N’Sync — abréviation de «in synchrony». Synchrone, il l’est de la semelle au gosier, réglant ses pas de danse sur la mécanique huilée de ses acolytes, et faisant coïncider, en un fugace instant de grâce, son tube lacrymal, Cry Me a River, avec les trombes d’eau qui s’abattent sur le stade.

REPRISE DE «SINGIN’ IN THE RAIN»

Mais le chanteur, danseur et comédien a prévu deux heures et demie de spectacle, et, comme son répertoire n’est composé que d’une dizaine de hits incontestables, il faut meubler. Il s’y emploie en reprenant a capella Gene Kelly (Singin’ in the Rain), et, à la guitare, Elvis Presley (Heartbreak Hotel) et Michael Jackson (Human Nature). Manière de rappeler qu’il a grandi à Memphis, creuset historique des musiques américaines, et de s’inscrire dans une lignée pop, pluridisciplinaire et rassembleuse.

Or, l’universalisme de Kelly, Presley et Jackson cachait, on le sait, quelques zones sombres. Timberlake a beau collectionner les armes à feu, s’esclaffer d’un rire démoniaque et sacrifier à la sexualisation grimpante des musiques populaires (voir les très «caliente» Señorita et Sexyback), il ne parvient guère à faire oublier son pedigree de gentil garçon, passé, adolescent, par le Club Mickey.

Si bien que le spectacle vaut surtout pour ses moments d’effusion collective, transpirant la joie simple d’hurler des mélodies entêtantes, en tapant des mains. Après Mirrors, succès récent aux 183 millions de vues sur YouTube, qui clôt admirablement les ébats, «JT» dessine un cœur avec ses doigts, en direction des masses pubères. D’ultimes lasers bariolent le ciel de Saint-Denis ; une admiratrice s’exclame : «T’as vu ? On dirait un arc-en-ciel !»

  1. Pusher Love Girl
  2. Gimme What I Don’t Know (I Want) (Teaser)
  3. Rock Your Body
  4. Don’t Hold The Wall (Teaser)
  5. FutureSex/LoveSound
  6. Like I Love You
  7. Let Me Talk To You (Prelude)
  8. My Love
  9. TKO
  10. Singin’ in The Rain (Teaser)
  11. Summer Love
  12. LoveStoned/I Think She Knows
  13. Until The End of Time
  14. Holy Grail (JAY Z cover)
  15. Cry Me A River
  16. Only When I Walk Away
  17. Drink You Away
  18. Tunnel Vision
  19. Señorita
  20. Let The Groove Get In
  21. Heartbreak Hotel (Elvis Presley cover)
  22. Not A Bad Thing
  23. Human Nature (Michael Jackson cover)
  24. What Goes Around… Comes Around
  25. Take Back The Night
  26. Jungle Boogie (Kool & The Gang cover)
  27. Murder
  28. Suit & Tie
  29. SexyBack
  30. Mirrors

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